Roxanne du Lac ( Laetitia Marie)

mardi 29 septembre 2015

Songes sans sommeil





Du grand destin des amours défuntes


Aux clandestins des sentiers de coloquintes

Restent les ternes ailes de cendre,

Recouvrant le coeur de scolopendres.

Au plus profond des nuits d'insomnies,

Démences, songes à définir des infinis,

Les rêves s'immiscent dans les soupirs,

Ravivant l'ultime flamme des désirs,

D'un drap de soie aux parfums de l'hallali.

A l'appel du loup, n'échapperont que maléfices

A la lueur de la lune, esquisse des orifices.

Que les voix de la pensée sont prolixes !

Quand l'horloge d'un temps se fixe.


mardi 15 septembre 2015

Merveilleuse génération Mac Do et autres délices graisseux... 
Petites Reines de la surconsommation se plaignent parce qu'elles ne peuvent pas ressembler à Barbie. Pauvres petites. Comme il est injuste de créer des poupées auxquelles il est impossible de s'identifier...
Bientôt dans les rayons, nous trouverons "Barbie Caliméro, suis pas aimée parce que je suis trop belle, c'est vraiment trop injuste". Les gamines à la bouche "ketchuptisée" font des crises à leurs parents parce qu'elles n'entrent plus dans les robes de Princesses. "Oh, c'est mignon comme ça bouffonne !" À prendre dans tous les sens du terme, évidemment. Ce n'est plus possible, tu comprends ? Maman a du bide, mais de beaux seins en plastique, tu vois. 
Oh Barbie en crève, Barbie en grève ! 
Allez, "bonnasse", évite-nous la grève de la faim... Tu risques de disparaître totalement dans ce monde où les chattes ont besoin de s'identifier à du "plastoc" pour exister! Et Ken n'aime pas les sacs à viande, tu sais... Ah ouais, ça, tu y penseras trois mois avant l'été en passant par tous les régimes à la mode. Lui aussi, le beau mec est condamné à disparaître ! T'as déjà vu, un "boloss" au smic conduire une décapotable? A part, peut-être, le dealer du coin... Aujourd'hui, les Ken ne passent plus leurs vacances à Malibu Beach. Mâle a vu Bitch, des capotes potables, ça suffira ! Et elle aime ça, la grognasse aux formes généreuses ! Ben quoi, elle a 8 ans et alors ? Dans quelques années, elle ira faire ses courses "love" sur "adopteunmec.com". Faut bien les préparer nos petites ! La vie n'est pas un conte de fées ! Heureusement, Dieu n'existe pas, les héros le remplacent... 
Un vautour américain vole à leur secours : Lammily, la poupée aux proportions « normales » avec option acné, cellulite et vergetures : si tu as trop mangé de cochonnailles, tapez 1. Si tu te goinfres, que le sport, c'est surfait, tapez 2. Si tu aimes jouer au yoyo entre kilos et maillot, tapez 3. C'est ça, la normalité...
Féerie, douces couleurs, innocence enfantine sont des trésors enfouis dans les greniers de nos grands-mères. La calèche restera citrouille. Cendre et pognon sont les nouveaux rêves enfantins.
Coquines, coca, cocaïne... Voilà le résultat du Capitalisme! Barbie "vétérinaire'et Barbie"institutrice" sont au chômage, remplacées par des chiennes qui aiment le shopping XXL, appellent Mike Ken avec le dernier i-phone pour une soirée branchée. Strass acnéique, cellulite immortalisée dans le téléphone cellulaire, de verges en vergetures... Après la biture, on se repoudre le nez.
C'est tellement ça, la vie.

lundi 23 février 2015

Billet doux




Photo de Anastasia Mastrakouli
Mon bel affranchi,
Ce soir, j'ai décidé d'être ton billet doux.
Délivre-moi de mon enveloppe corporelle et fais-moi frémir sous tes doigts !

Je t'en prie.

Découvre mon pli délicatement ! 
Joli don de moi-même. J'ai de l’érotisme à mettre entre tes mains.  
Un peu farouche, souvent timorée, je m'interdis la lettre muette. Notre passion bouscule les mots de la sagesse.

Comment pourrais-je introduire le sujet ? Simplement. Sans vulgarités. 

Je veux que tu noircisses ma blancheur. Inscris nos envies sur ma feuille encore vierge ! Imprime-moi de ton encre indélébile !
Nos esprits charnels se mêlent. Lettres entrelacées. L'excitation laisse filer l'encre d'un désir pulsionnel.

La large pointe de mon surligneur couvre et met en évidence ma cruelle frustration.

Urgente, recommandée, ouverte, je suis aussi une lettre de noblesse prête à recevoir le talent du va-et-vient de ta plume.
Sous ton supplice, je devine les prémices d'une majuscule suivie d'une minuscule. L'esquisse de mon Cher Amour me propose le délice d'un prologue savoureux. Les lettres se chevauchent dans un parfait accord, je deviens italique et me couche sur le papier.

Ta tentation est débordante, frénétique. 

La page sera-t-elle assez grande ?
Tu es ma littérature et je te dévore. Sous l'effet de ta plume, le plus beau de tes mots s'allonge. Sur un tas de papier, je vais te priser. Entre mes mains, je sens ton mot devenir gros. Tu t'épanches à l'intérieur de tes lettres. Les lignes de ta main insistent sur les rondeurs de mon corps. Dans l'abandon le plus total, une symbiose idyllique, tu te livres et je m'ouvre à toi. Il m'est impossible de rester lettre morte, sans réponse. Je me lie à ton art graphique. Les courbes de mon corps s'arrondissent, je deviens cursive et me prépare à recevoir le bout de la queue. Ne t'inquiète pas mon amour, nous ne sommes pas encore arrivés au bout de la lettre.

J'ai l'art de jouer avec les mots parce que tu as le doigté littéraire. Ton plaisir est de me lire, et voir l'illustration de notre savoir faire. Nul besoin d'un traité pour exprimer notre volonté commune d'une rencontre en toute complicité.

Je te caresse dans tous les sens du terme et d'un point final je te puiserai à terme.
Dans la pièce, sous l'influence de ta plume, se font entendre grincements et couinements. Souffle léger de quelques lettres aspirées, murmures fragiles d'un « A » ou d'un « O », sonorités syllabiques jouissives, mon esprit se détache de toutes réalités.

J'aime les lettres et sans calculs, je veux te poster, te faire voyager en moi. Feuillette-moi, explore-moi et bombarde-moi de tes tendres mots. Tu effleures les contours de mon récit fictif. Tes yeux me fixent lorsque, inspiré, tu y insères ton plus beau vers. Tu m'étales sur ton bureau, sous le poids de ta plume, je frémis encore et toujours plus. Au rythme de tes écrits, la lueur d'une bougie s'agite. Je suis recouverte de ton ombre divine. Tu me tournes et me retournes à l'endroit, à l'envers, de face pour conclure dans un recto verso fantasque. "Sens" dessus dessous, j'expérimente tes fantaisies dans la langue de Molière, mon Gentilhomme Bourgeois. Ta folie me fait perdre mon latin. Susurre-moi encore ces mots d'hier. Emporte-moi dans ton univers. Voyageons jusqu'au firmament de notre excitation, quitte à en finir timbrés pour l'éternité.

Il ne faudrait pas prendre ces mots au pieds de la lettre, mais regarde dans le lexique de mes envies comme je m'envole. Je deviens feuille volante, libre sous ton emprise.

Imagine que tu sois lettre et que je sois boîte. Avant de partir, entre lentement une dernière fois. Les mots sont faibles, non connus mais la fente se fait accueillante, et d'un glissement, tu te sens prêt à faire une petite virée. Petite lettre, de grâce, invite-moi dans ton paradis, expédie-moi comme un aérogramme. La tentation de découvrir l'obscurité de mon tunnel est grande. Je t'accueille, viens...
J'aime te sentir m'introduire en un mot ! Ce moment est si profond que je jouis sous ce vocabulaire riche et pur que je devine à travers ton enveloppe. Suis-je boîte ou lettre ? Je suis perdue dans l'euphorie de nos ébats, mais je garde en mémoire l'adresse de celui à qui je me destine. Un dernier plongeon dans un bain de littérature. Lettre, encre, boîte fusionnent. Nous sommes deux âmes indissociables, nous virevoltons l'un dans l'autre, unis jusqu'à ne faire qu'un. Seul résonne le dernier cri orgasmique. Dans l'obscurité, je suis maculée de ton encre. Tu as déchargé tous tes mots pour rendre la page blanche et découvrir de nouvelles sensations. Pourquoi ne pas passer à la grammaire ? J'ai quelques règles à te proposer. Serais-tu prêt à relever ce défi ?

(LM)

dimanche 12 octobre 2014

Faux départs (extrait)

    
Didier Avinés, Artiste peintre amateur à Douai. 




  Peinture à l'huile: L'orée du bois.
http://www.didieravines.fr/peintures




           Il y a quelques mois, elle a retrouvé un de ses vieux carnets, celui-ci a échappé au feu. Elle a relu ses notes avec ses incontrôlables ratures, ses peurs, quelques dessins, de simples pensées d'une enfant de six ans qui découvrait l'écriture. Puis, il y avait l'adresse d'une dame...
Elle ne se souvient plus de sa voix. En revanche, elle se souvient qu'elle lui avait dit « c'est à l'orée du bois ». Elle trouvait ça beau « à l'orée du bois ».
Punky n'aimait pas l'école, à part les vieux bancs en bois, l'immense carte du monde, Oscar le squelette, Mme Doublet et son adresse qui la faisait rêver. Elle était la seule de la classe à posséder les coordonnées de la maîtresse car la môme espérait lui écrire, un jour. C'était un secret entre elle et Punky. Pour la gosse, c'était comme un trésor, un bon point, quelque chose de si précieux aux yeux de cette enfant qu'il existe encore presque trente ans après. Cette dame avait compris Punky, elle savait qu'elle s'ennuyait. La maîtresse d'école était à la fois déçue lorsque ses parents ont refusé le saut de classe et ravie de la retrouver au niveau supérieur. C'était chouette, CP et CE1 avec cette petite dame aux cheveux bouclés. La môme la regardait, elle était persuadée que c'était la sœur de Pierre Perret tant elle lui ressemblait, même si elle n'avait pas le même nom. D'ailleurs, elle avait remarqué qu'elle portait une alliance, il était donc normal qu'elle n'ait pas le même nom. Punky ne voulait pas la décevoir alors elle rêvait et travaillait aussi. Après ces deux années, Punky a fait semblant de ne plus savoir sauf quand c'était vraiment intéressant , d'où les gentils commentaires dans ses carnets de notes : « travail irrégulier, trop de ratures, brouillon, rêveuse, vos cahiers sont de vrais torchons » Ce qui était faux, sinon elle aurait pu essuyer la vaisselle avec. Punky croit que le plus mémorable d'entre tous c'est celui de son maître d'école du CM2: « il n'y a pas que le sport et l'art à l'école ». C'est fort possible...Pourtant, il était bien content ce Monsieur quand le journaliste est venu à l'école pour ce premier prix remporté lors d'une rencontre sportive confrontant toutes les classes de la ville. Un chèque pour l'équipement sportif de l'école gagné sur le dos des enfants. Elle trouvait cela injuste car c'était grâce à peu d'entre eux, les meilleurs en sport et c'est tout. De plus, l'année prochaine, elle quittait l'école primaire pour le collège. Alors, ce n'était pas vraiment un cadeau parce qu'on ne reprend pas ce qu'on offre. Il était fier aussi lorsqu'il a demandé à des entraîneurs de venir la voir courir dans la cour d'école contre des garçons. Alors pourquoi l'humilier ensuite ? « Madame Mère au tableau pour la dictée ! »  Cette façon de la nommer, elle s'était habituée. Ce jour-là, ce qui avait dérangé Punky c'était la suite : écrire à la craie, debout derrière un tableau ce n'était pas juste par rapport aux autres assis confortablement. Comment écrire droit avec des lettres cursives ? Elle avait trouvé la solution : écrire en lettres scriptes. Elle pensait que son idée était géniale. Ce n'était pas le cas apparemment quand elle a vu la colère dans ses yeux en retournant le tableau face à la classe. « Mademoiselle, ce n'est pas parce qu'on a le corps d'une jeune fille qu'on doit jouer à la grande. Veuillez garder votre crise d'adolescence et votre fantaisie pour le collège. Dommage, ce sera un zéro pour votre manque de respect ! » Quel était le rapport entre son corps et l'écriture scripte ? Elle ne comprenait pas. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle avait eu zéro au lieu de huit sur dix pour avoir écrit de cette manière et que c'était de la faute de sa taille et de sa poitrine. 

 Depuis ce jour, Punky détestait le tableau, son corps, les autres. Quant à lui, qu'elle ne nommera pas, elle le détestait tout autant qu'elle appréciait ce qu'il avait fait pour elle. Grâce à lui, les entraîneurs sont venus chez elle un jour...
C'était certain, elle devait intégrer le club d'athlétisme dès la rentrée au collège.

mercredi 1 octobre 2014

L'ivresse


Quelques vers de comptoir 
ou
 un reste de Somme lié à l'ivresse du maître de chai. 


La carafe décantée, le petit homme peut raconter...
Voici l'histoire d'un amateur de vin qui aimait visiter les beaux domaines.
Ce jour-là, complètement bourré, il s'était perdu au Château de La Sauvageonne.
Soudain, il n'en crut pas ses yeux devant un tel canon qui s'offrait à lui. Au nom de Bacchus, il avait pourtant pris son Médoc. Malgré ses culs de bouteille sur le nez, il remarqua aussitôt les yeux divins, pétillants de la propriétaire. Quel Beau Regard ! Véritable bulle de plaisir, sensation de picotement, il sentait la mousse monter.
-Homme de tradition, permettez-moi ma chère de vous partager mon sentiment. Je n'ai pas le raffinement d'un Rothschild cependant un seul regard sur vous et mon corps célèbre votre venue. Quel privilège ! Quelle finesse ! J'en ai les papilles qui me chatouillent.
Le teint de la dame devint rosé.
-Oh ! N'auriez-vous pas remarqué la couleur de ma robe ? Je suis veuve. Il y a bien longtemps que je ne me suis pas ouverte à un homme.
-Ne vous souciez pas, j'ai toujours mon tire-bouchon avec moi ! Belle veuve, Ô Clicquot brut ! Laissez-moi pour cette occasion, vous présenter la délicatesse de mon Magnum !
-Je vous en prie, évitez le Gros plan. Si cela S'en tenait qu'à moi...
-Alors Chinons un verre à cette bouteille et je vous promets un destin somptueux aux notes délicates, révélant les arômes d'un millésime.
L'amateur qui avait de la bouteille, sut rapidement convaincre la belle châtelaine. Jurant son honnêteté, elle Jura fidélité. Comme une déesse, la Veuve Ambal à en perdre haleine, découvrit la matière délicate d'un fruit gourmand et juteux sur un lit de paille moelleux.
-Mira belle ! J'ai le goulot Perlé !
-Monsieur S'en Sert peu souvent ?
-Ne dites plus un mot ! VoiLà Ma Drague réussie, dégustez à présent !
En silence, la sauvageonne se mit à l'oeuvre, une belle longueur en bouche.
-Vous êtes sur le point de découvrir ma « réserve particulière »
Dotée de vivacité, l'expression aromatique ne sut tarder et délivra la lie dans une bouche devenue riche en liqueur.
-Alors ce petit blanc ?
-Un vin d'exception !
-Vous avez ma chère, une langue d'oc qui assèche, j'ai les raisins secs ! -Trinquons et buvons encore...
Ils s'abreuvaient en discutant, en se caressant...Le vin commençait à faire tourner les têtes...
-Votre Sein Est Mignon! Il ne sera Pas Long de retrouver l'énergie !
-Si vous le dites !
-Allez ! Assez de Giscours, découvrons votre cave...
-Oh, vous jouez les Gaillac mon cher !
-Grimpez sur Latour ! Mais, dites-moi ? Votre sol est encore fertile ?
-Il me semble oui !
-Dans ce cas, restons sur La Garde ! Présentez-moi votre fût !
-Soyez poli ! Regardez-vous avec votre barrique !
-Cessez de parler ou j'ajoute deux chaînes au fût !
-Ah ligotez-moi ! J'aime l'idée !
-Quel Cul ! Véritable presse tige !
Pinot noir, pine au chaud, vin chaud et petites joues rouges en prévision...
LM ( octobre 2014)

mardi 9 septembre 2014




Nuit après nuit, je creuse ma tombe dans mon lit. Les contes de fées s'éternisent sur mon étagère et mes livres fermés à double tour en haut de ma tour profitent de leur "Happy End". Pendant ce temps, le mal vient frapper à ma porte. Aux douze coups de minuit, je cogne ma tête contre l'oreiller pour fuir . Je suis une princesse coincée entre deux couvertures et j'attends que l'auteur de mon destin écrive le mot "fin". Il est inutile de croire aux fées. Elles possèdent des baguettes qui ne s'expriment que sur une ligne et les lettres s'envolent dès qu'elles prononcent la formule magique. Quant aux Princes Charmants, ils délivrent seulement les âmes dites "Fleur bleue" qui se couchent sur le papier dès les premiers mots. Ils font les fiers en sortant l'épée de leur fourreau et souillent les pages vierges en semant d'une encre noire le vice indélébile.

LM (mars 2013)

lundi 4 août 2014

Golo




J'me présente, Herbert Golo.
J'suis Titi pas parisien. 
Paris, Hyène. Paris, Chienne. 
Je parcours Paname et son macadam. 
Péris féerie !
Métro gnomes, 
Métro, plein de mots,
Mes « trop plein » de Parigots.
Têtes de maux.
Je graffe E.T pour trouver maison. 

Sur les quais, j'encre en Seine. 
Va pas te mouiller, petit !
Gare aux flaques !
Gare aux gouilles !
Gare aux flics !
Gare aux gargouilles !
Écoute mon ventre creux...
Gardes de mes...J'ai pas la trouille !
Je bouffe du gueux à longueur de nuit.

Les gares grouillent de vide et hauts-fonctionnaires.
Saint hasard du Con par masse ?
Marre du Porc et de la Peste !
A mort, Pions à la Merci d'une raie publique! 
Austère liste de mes trouvailles. 
Pardonnez-moi si je déraille! 
J'ai pas de train, je suis en pétard. 
Ça me rend malade, ça me rend crevard.
Je veux boire du vert, 
Mettre un terme au mètre limité... au cul de Notre-Dame. 

Inconnu, éclaire ma lampe terne !
Tu rêves Herbert ! 
Les mots filent dans les artères de Paris. 
Vas pisser le sang de ta colère le long d'un réverbère !
Paris et mes bobos : celui qui pense, ment.

Paris de toi à moi ;
Et moi sans toit.

Dormeur du canal à mourir de rire
Un pari par vie pour unique Défense. 
Paris tue ses pairs,
Paris tragique, Paris comique,
Paris Cid. 
A Paris, Golo se promène, attend sa chute...
Langue de bois, j'suis artiste bûcheron.
Paris scie l 'âme au nez !


Laetitia Marie
(4 Août 2014)